Bioagresseurs du buis 2 jours pour faire le point
Organisé les 16 et 17 octobre à Tours (37), ce rendez-vous dressera un panorama des ennemis du genre Buxus et synthétisera les connaissances acquises tant en termes de biologie que de moyens de lutte.
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Organisé les 16 et 17 octobre à Tours (37), ce rendez-vous dressera un panorama des ennemis du genre Buxus et synthétisera les connaissances acquises tant en termes de biologie que de moyens de lutte.
Le buis fait l'actualité ces dernières années avec les ravages causés par la pyrale Cydamila perspectalis qui, en une dizaine d'années, a conquis l'ensemble du territoire. L'arbuste était déjà victime de maladies de dépérissement, principalement Cylindrocladium buxicola et Volutella buxi. La chenille vorace rend la gestion phytosanitaire encore plus difficile, d'autant qu'elle ne sévit pas que dans les parcs et jardins, mais aussi dans les espaces naturels où les buis sauvages constituent alors autant de foyers de contamination.
Plante emblématique De nombreux professionnels cherchent des solutions de lutte, certains gestionnaires se tournent vers des alternatives végétales qui ne sont pourtant pas totalement à même de présenter toutes les caractéristiques de cette plante emblématique des châteaux et des parcs patrimoniaux (plasticité, tolérance à la taille, feuillage dense, petit développement...). Lors du colloque scientifique les 16 et 17 octobre (auditorium Thélème de l'université de Tours), des intervenants internationaux (Canada, Allemagne, Belgique, Hongrie...) feront le point sur la situation (traduction simultanée).
Connaissances et études en cours Organisée par l'Association française de la protection des plantes (AFPP), cette rencontre proposera une synthèse des connaissances acquises sur les deux principaux fléaux du buis (la pyrale et les maladies à dépérissement) et abordera l'ensemble des autres problèmes sanitaires de la plante (nématode, Pseudonectria buxii, phytophthoras, ravageurs secondaires...). Elle dressera également un état des lieux des moyens de lutte disponibles et à venir.Les participants découvriront ainsi le genre Buxus, son importance sociétale et culturelle, sa diversité d'usages. Seront abordés les solutions actuelles et ce qu'autorise la réglementation. Différents acteurs de la recherche, des instituts techniques, de l'administration publique... apporteront leurs contributions. L'épidémiosurveillance et les bulletins de santé du végétal permettent d'évaluer les risques phytosanitaires ; les sciences participatives viennent en renfort des réseaux d'observation établis. Les dynamiques d'invasion de la pyrale sont étudiées, les différentes maladies passées au crible. Et des solutions sont expérimentées : hybridation interspécifique, auxiliaires potentiels (ennemis naturels inventoriés en Asie, parasitoïdes oophages, trichogrammes, mésanges...), phéromone, répulsif synthétique...Le colloque se conclura sur une table ronde invitant les intervenants à s'interroger sur la possibilité ou non de se passer du buis, dans les jardins espaces végétalisés et infrastructures (JEVI) ainsi que dans les châteaux et les parcs patrimoniaux.Ces deux journées s'adressent aussi bien aux gestionnaires d'espaces plantés, patrimoniaux, publics ou privés, qu'aux producteurs, chercheurs, enseignants, étudiants, instituts techniques et administration publique.
Légende photo : Le colloque proposera une synthèse des connaissances acquises sur les deux principaux fléaux du buis (la pyrale - notre photo - et les maladies à dépérissement). Il abordera aussi les autres problèmes sanitaires. (c)Valérie Vidril
V.V.
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